Les Restos du Cœur lancent leur 40ᵉ campagne à Graulhet : un élan solidaire renouvelé

Ce mardi marque le début de la 40ᵉ campagne des Restos du Cœur, une aventure humaine exceptionnelle qui a mobilisé des milliers de bénévoles depuis l’appel historique de Coluche en 1985. « Malheureusement, son ambition d’éradiquer la pauvreté reste inachevée », a déploré Blaise Aznar, ce 19 novembre, devant les responsables départementaux de l’association.

Pour ce lancement symbolique, les Restos du Cœur ont choisi Graulhet, saluant une ville fidèle et engagée. « Nous avons tenu à être ici pour remercier Graulhet de son soutien indéfectible et reconnaître le dévouement des bénévoles du centre local et des Jardins du Cœur », a déclaré Jean-Luc Solinki, président de l’Association Départementale des Restos du Cœur.

Un élan porté par les jeunes
L’événement s’est déroulé en présence des élèves du club solidaire du collège Louis Pasteur, des jeunes déjà très investis dans la solidarité. Depuis plusieurs années, ils organisent des actions pour collecter des fonds en faveur de causes qui leur tiennent à cœur. Cette année encore, leur 10ᵉ course solidaire, prévue en avril, apportera un précieux soutien aux Restos du Cœur.

Une mobilisation indispensable
À Graulhet, une quarantaine de bénévoles se répartissent les missions essentielles de l’association : distribution alimentaire, accompagnement, et gestion des Jardins du Cœur. Lors de la dernière campagne, ce sont plus de 1 300 repas qui ont été servis chaque semaine à une centaine de familles en difficulté.

Conscient des besoins croissants, le conseil municipal a voté une subvention exceptionnelle de 10 000 € pour 2024, en plus du soutien habituel. Une mesure forte, qui souligne l’importance de l’action solidaire face à un contexte social tendu.

40 ans de solidarité, et demain ?
Alors que l’association célèbre 40 ans d’actions, l’émotion est palpable. « Ce n’est pas seulement de l’aide alimentaire que nous apportons, c’est de l’espoir et de la dignité », a rappelé Jean-Luc Solinki. Si beaucoup reste à faire, l’élan collectif renouvelé à Graulhet montre que la solidarité, elle, ne faiblit pas.