Vers 10 heures 30 ce lundi 11 mai le Dadou commençant à amorcer une crue, une cellule de crise a été activée. La rivière est ainsi montée jusqu’à 3,36 mètres à 20h30, ce qui représente la plus forte crue depuis 1992 (2,79 mètres), sans pour autant atteindre, bien heureusement, la crue historique de 1930.

Des points de surveillance ont été instaurés. Le maire de Graulhet s’est rendu sur place : « Grâce à notre prestataire dédié à la gestion des crues, avec l’aide de la gendarmerie et des agents des services techniques, nous avons pu repérer les points sensibles et prendre les meilleures décisions pour protéger la population et les biens ».

Ainsi, le Pont Ferran, le Pont Vieux, la Place Olympe de Gouge et le chemin du Moulin Neuf ont été interdits tout comme les berges du Dadou.

Au niveau du barrage de Miquelou, les agents de la Régie des eaux ont procédé à l’ouverture de la bonde de fond à plusieurs reprises afin de respecter la cote imposée par la DREAL au niveau du lac.

Au niveau du lotissement de l’Estarié, trois familles ont préféré quitter leur domicile par précaution et aller passer la nuit chez des proches ou dans leur famille.

Les sous-sols de la Maison des métiers du cuir ont été inondés.

Ce mardi 12 mai à 9 heures le Dadou est redescendu à 1,70 mètres. Les sites fermés hier soir ont été rouverts au public à l’exception de la promenade des berges du Dadou qui demeure interdite au public jusqu’au 24 mai 2020. Elle est à ce jour impraticable et des travaux devront être engagés sur certains tronçons.

Aucun incident humain n’est à déplorer, cette crue qui demeure exceptionnelle a cependant généré de nombreux dégâts matériels.