CEREMONIE DU 18 AOUT

HOMMAGE AUX SEPT GRAULHETOIS

Il y a 76 ans, trente maquisards prenaient d'assaut la caserne Lapérouse où stationnaient 7 à 800 Allemands, afin de libérer Albi. C’est le maire Blaise Aznar qui a présidé cette cérémonie à huis clos – contexte Covid oblige: « Je suis aujourd’hui ému et fier de présider cette cérémonie. D’autant que cette cérémonie du 18 août, elle nous appartient, elle est l’histoire de Graulhet, un bel hommage à sept de nos Graulhétois. Comme toutes les Graulhétoises et tous les Graulhétois, nous sommes toujours fiers de saluer la bravoure de ces jeunes et de prendre leur sacrifice en exemple ».

Et de poursuivre : « Ne pas oublier et transmettre cette histoire à nos enfants pour que plus jamais l’horreur ne frappe notre pays. Il y a 76 ans, le 18 août 1944, des jeunes de Graulhet, Castres et Gaillac, par groupes organisés, étaient prêts à donner leur vie et étaient partis pour la bataille aux portes d'Albi. Cet ultime combat sonna le glas de la défaite de l'ennemi. Graulhet, Albi, le Tarn étaient enfin libres. Mais à quel prix ? Ces enfants du Tarn, n'ont pas hésité à sacrifier leur vie. Parmi eux, sept Graulhétois. Et, je dois l’avouer, c'est la gorge serrée que j'énumère les noms de ces derniers : Raymond AUQUE, Robert BERBI, Lucien BRONNE, André BRUANT, Georges ESCANDE, Laurent FABRE et Pascal PINOL. Que ces quelques instants que nous passons ensemble nous permettent à notre façon d'honorer leur sacrifice, leur courage et d'en tirer des leçons pour l'avenir. Comme vous tous, aujourd'hui, je caresse ce vœu que plus jamais le sang de jeunes hommes, de jeunes femmes, le sang d'innocents, ne coule à cause de la folie et de la barbarie de certains. Tous meurtris par les actes de terrorisme qui ont frappé le monde ces dernières années et par cette pandémie qui vient de nous toucher, nous sommes bien obligés de constater :

  • Que la paix est fragile, et que la folie des hommes peut, à tout moment, nous faire basculer dans la désolation et le deuil.
  • Que l’humanité est vulnérable.

Je profite de ce discours pour rendre également hommage à tous nos soldats tués en Opex. J’ai une pensée émue pour nos deux soldats de l’opération Barkhane tombés cet été mais aussi pour nos six humanitaires français tués au Niger ».

Aux côtés des représentants des associations d’anciens combattants, de trois porte-drapeaux, de florence belou conseillère départementale et Marc Mirales, adjoint en charge de la culture, le maire a ainsi rendu un bel hommage à ces sept jeunes et ensemble, ce comité restreint a chanté « La marseillaise » a capella.